|
 |
Cliquez
sur l'image |
Chers
confrères,
Le
1er
février
de l'an 2 000,
je
vous
invitais à travailler
la valorisation du
sacrement du pardon à
l'occasion
du Grand Jubilé.
A la suite du Saint-Père,
je proposais
aux
fidèles
de redécouvrir
ce
sacrement pour permettre
Dieu
de dire
à chacun
et chacune,
personnellement sa
tendresse et
sa
miséricorde.
Dans
ce
message, je rappelais
l'existence des
diverses formes
de ce sacrement que
l'Église reconnaît
J'estimais en outre que,
dans notre diocèse, les
circonstances
justifiaient le recours exceptionnel
à des célébrations
avec absolution
collective.
En
conséquence
j'accordais
la
faculté d'absoudre
collectivement les pénitents
aux
temps de l'Avent et
du Carême,
lorsque se
vérifiaient
les conditions
fixées
par
l'
Église
pour la mise
en oeuvre
de cette forme de célébration
sacramentelle du pardon.
La
question de
l'absolution
colIective
avait fait
l'objet
de
discussions
fort
partagées
l
de notre
synode
diocésain.
La décision de l'autoriser
fut
favorablement
accueillie par les uns
et contestée par d
'autres. Au Carême de
l'an 2000, dans notre
diocèse, il n'y
a pas eu mise en oeuvre
généralisée
de célébrations
du pardon avec
absolution collective. Bien
que certaines paroisses
aient eu recours à
cette forme
exceptionnelle, le plus
grand nombre n'a pas jugé
utile d 'y
recourir.
En effet,
les vicaires épiscopaux
m'ont informé que dans
la plupart des
régions
nombre restreint
de pasteurs avait jugé
opportun d'offrir
de telles célébrations.
Cette
constatation, jointe à
diverses interpellations
qui m'ont été adressées,
m'a incité
à révoquer
cette
autorisation.
La
faculté d'absoudre
collectivement
les
pénitents
aux
temps
de
/'Avent et
du Carême
est
donc retirée. Les vicaires
épiscopaux en région
vous avaient d'ailleurs
fait
part
de
mon intention
avant
la
période
du Carême
2001.
Le
but
de la lettre
que je
vous adresse aujourd'hui
est donc de vous informer
officiellement de
cette décision. Je sais
qu'un certain nombre de
pasteurs
et de communautés chrétiennes
en seront déçus, mais
j'estime qu' il est
important que nous
demeurions solidaires de
l'Église universelle en
respectant le plus fidèlement
possible les normes émises
à ce sujet.
Le
travail amorcé pour
aider les fidèles de
notre diocèse à redécouvrir
les richesses du
sacrement du pardon doit
se poursuivre.
Nous devons tout spécialement
nous appliquer à faire
voir quelle
est la place et quelle
est l'importance de la démarche
individuelle qui conduit
tout baptisé à
s'approcher de Dieu son
Père
afin de goûter sa
tendresse
et
d'accueillir son pardon.
Je
fais appel
à chacun de vous pour
la poursuite de ce
travail particulièrement
exigeant
à notre époque.
Comptant
.sur voire compréhension
et
et
la donne en
abondance.
Fraternellement
dans le Christ,
Visitez
La
Porte
Prière
pour les vocations
Jean-Claude
Cardinal Turcotte
Archevêque
de Montréal
«Redécouvrir
le sacrement du Pardon»,
dans l'Église de Montréal,
24 février 2000. p.113
456
VIVRE
19
novembre 2001
. |